Du 10 au 16 mars, Cotonou a été la capitale de la bande dessinée africaine, accueillant les Rencontres Internationales de la Bande Dessinée. Cet événement, organisé par le projet Ressources Éducatives de l’Institut Français du Bénin et l’organisation béninoise Laboratorio, s’inscrit dans le cadre du mois de la Francophonie. L’éducation en Afrique francophone fait face à un double défi : rendre les apprentissages plus attractifs tout en les adaptant aux réalités socioculturelles locales. Dans ce contexte, la bande dessinée francophone se présente comme un outil pédagogique innovant et engageant. En associant texte et image, la bande dessinée favorise l’apprentissage en rendant les contenus plus accessibles et captivants. Elle stimule la curiosité des jeunes lecteurs et offre un support efficace pour transmettre des messages complexes. La BD permet de raconter des histoires ancrées dans le quotidien des jeunes Africains, avec des personnages et des contextes qui leur ressemblent. Elle devient ainsi un outil de transmission culturelle essentiel.
Au-delà du divertissement, elle peut sensibiliser aux enjeux de société et préserver la mémoire collective en mettant en avant des thématiques historiques, sociales et identitaires. C’est ainsi qu’un fort accent a été mis sur l’histoire du Bénin, et plus précisément du royaume de Danxomé, ses rois ainsi que sa seule est unique reine Tassi Hangbé qui fut, jusque très récemment effacée, écartée, oubliée dans l’histoire des rois du Danxomé. Elle qui fut à la base des Minos du Danxomé, cette redoutable unité militaire composée uniquement de femmes.
J’ai eu à participer à des rencontres comme panéliste, à l’université nationale des métiers d’arts et d’archéologie du Bénin de la ville de Calavi-Abomey sur la thématique : Structuration de la filière bande dessinée en Afrique francophone: de la création à la création à la diffusion. Ainsi qu’à l’Institut Français de Cotonou : thématique : De la Bande Dessinée au scrolling infini : Le webtoon comme laboratoire d’innovation narrative. J’y ai, avec constance et pédagogie, mis l’accent sur l’importance de la connaissance de soi-même, l’enracinement culturel, historique et paradigmique dans une vision panafricaine et non nationale ainsi que le sens de l’excellence afin d’apporter une plus value dans les supports qui sont ou seront crée afin de ne pas être simplement dans le mimétisme de ce que font les japonais, coréens, nord-americains, français, belges etc…
Ce fut aussi pour moi l’occasion d’aller à la rencontre des jeunes, des enfants et animer des ateliers sur l’histoire de Danxomé avec eux. Eveiller en eux la soif de leur histoire par la lecture et des activités ludiques éducatives, pendant lesquelles la langue locale, le Fon est toujours employé que ce soit pour des chants ou autres instructions d’activité.
Une visite du petit musée de la Récade fut aussi possible afin de contempler de mes yeux les « Makpo ». Ce sont les sceptres royaux originaux que portaient les rois et la reine Tassi Hangbé, à l’épaule, ainsi que ceux des autres personnalités importent du royaume. Le tout sous le guide du directeur qui n’était pas du tout avare en explication, traduction et narration des faits historiques. en fin de parcours, je pu voir des mes yeux aussi, les vraies épées des Minos dont une qui avaient servi au combat à en jugé par les stries dans sa lame.
J’eus aussi le plaisir de passer de temps avec mes compères invités à cette rencontre entre sorties, balades (la fresque murale immense de plus de 2km), restos locaux. Mais aussi retrouver des amis qui y avaient élu domicile pour raison professionnelles depuis des années.
L’autre activité, si pas l’un des plus importantes sur le plan personnel, fut la visite du village lacustre de Ganvié avec toute sa belle génèse et sa complexité sociétale organisationnelle mais aussi et surtout rencontre avec le roi Dada Daagbo Hounon Houna IIeme du nom, monarque des mers et des océans, grand chef suprême vodoun Hwenda dans sa demeure royale dans la ville historique d’Ouidah. Des échanges francs et questions pertinentes m’ont permis de constaté le « grand esprit » qu’était sa majesté Dada. Et, en bon Mu-Ntu que je suis, je n’ai pas pu le quitter sans lui faire une offrande symbolique de remerciement pour son temps, sa science et ses connaissance.
- Conférence à l’Université des Métiers d’Art
- Des jeunes universitaires
- Dame Lylly Houngnihin
- avec Lylly Houngnihin directrice de Laboratorio
- Conférence à l’institut Français
- avec le dessinateur Kias
- Une de nos multiples sorties resto
- Aec le couturier Danel Tohou (Nefer Couture))
- Le Centre
- Activité ludique et historique
- Atelier lecture et histoire avec des enfants
- avec l’autrice Sonia Couao-zotti
- visite – seance dédicace
- Mon portrait par un dessinateur
- devant la statue du héros Bio guéra
- Une amie d’adolescence installée au Bénin, Amétiste Aurore
- Avec le déssinateur GilChrist
- avec l’autrice et rélisatrice Anna gomis
- Avec Kouokam Kamtchueng gestionnaire du Centre Eya
- Avec la statue la plus célèvre d’Afrique de l’Oues, place de l’Amazone
- la magnifique fresque murale de cotonou. Un inconoutournable dans la ville (elle fait au moins 2km de long)
- en bateau dans le village lacustre de Ganvié
- Rites de bienvenus de jeunes pagailleurs
- L’histoire de la création du village lacustre de Ganvié en une peinture.
- L’entrée du domaine royal
- audience aurpès du roi
- cadeau de départ et paroles de sagesse et de bénédiction du roi
- Photo souvenir avec sa majesté